Le phénomène des collectifs n’est plus lié à des enjeux esthétiques et politiques exprimés dans un manifeste, mais à des besoins de socialisation, de production et de professionnalisation. Au-delà des mythes fondateurs et des visions fantasmées, qu’est-ce qui fonde la cohésion entre artistes et collectifs ?
Comment concilier, voire réconcilier l’ESS et la culture ? Une centaine d’acteurs culturels ont apporté leurs idées et contributions pour la République de l’ESS, une initiative qui se veut ambitieuse pour penser « le monde d’après ». Au cœur des débats : la démocratie économique, les droits culturels ou encore la protection sociale.
Collectifs d’artistes, tiers lieux, squats, friches culturelles, espaces alternatifs, communautés artistiques, lieux intermédiaires… Autant de mots qui définissent des projets à la fois proches et multiples. Éclairages sur une réalité multiple.
Les transitions écologique et sociale ne pourront advenir que si les acteurs de la culture collaborent plus étroitement à l’élaboration des politiques publiques. Cette urgence de transversalité vient d’être rappelée par différentes personnalités politiques au cours du POP MIND 2021.
Les transitions écologique et sociale ne pourront advenir que si les acteurs de la culture collaborent plus étroitement à l’élaboration des politiques publiques. Cette urgence de transversalité vient d’être rappelée par différentes personnalités politiques au cours du POP MIND 2021.
Les droits culturels mettent en travail la question de la diversité, la prise en compte du dialogue entre ce qui fait commun et ce qui nous distingue, nous singularise. La culture, considérée tant comme levier d’émancipation que comme vecteur de rencontre et d’échange, est propice à ouvrir des espaces d’expression et de partage et permettre une plus grande inclusion des personnes, de toutes les personnes. Qu’en est-il dans la réalité des projets et de nos démarches ? Comment réfléchir à la mise en place de ces espaces et de ces pratiques ?
Après deux jours de remue-méninges intensifs, et vingt-cinq ateliers au cours desquels ont été brassées les alternatives économique, démocratique, culturelle, environnementale, quelles perspectives dessinent la troisième édition de POP MIND ? Les participant·es ont été invité·es à dire leur ressenti et leurs souhaits pour la suite.
L’arrivée de grands groupes multinationaux dans l’économie du spectacle vivant n’est déjà plus une nouveauté. Cependant, ce phénomène connaît actuellement une forte accélération mais aussi une diversification de ses formes et de ses acteurs, à travers de nouvelles alliances entre capitaux privés et politiques publiques. Face à ce constat, il s’agit désormais de s’interroger sur les responsabilités collectives des acteurs et des pouvoirs publics pour construire de nouveaux modes de coopération et de gouvernance des projets culturels et artistiques et des mécanismes de régulation macro-économiques, propres à garantir les droits culturels des personnes.
Après un atelier autour des libertés dans l'espace public et un autre sur l'espace numérique, lors desquels nous avons souhaité partager et explorer un certain nombre d’expériences et d'alternatives, nous avons ici chercher à dresser ici un panorama des initiatives prises actuellement pour résister et dessinerons ainsi collectivement les contours de plans d’action nous permettant d’agir et « d’inverser la vapeur ».
Comment penser les modes de vie induits par le numérique à l’aune des droits humains ? L’histoire des droits humains continue de s’écrire et les défis du numérique constituent une occasion de penser à de nouvelles effectivités des droits, portées par des aspirations et des revendications des acteurs de la société civile. Le Pass Culture est une des illustrations récentes qui nous obligent à nous interroger. Il met sur la table les sujets d’émancipation, de concentration, d’accès, d’algorithme, de gestion des données des personnes, de responsabilité publique et citoyenne.
Plateau radios 2024

Une émission spéciale en 2 parties réalisée par Canal B et C-Lab pour la Ferarock.