
Les transitions écologique et sociale ne pourront advenir que si les acteurs de la culture collaborent plus étroitement à l’élaboration des politiques publiques. Cette urgence de transversalité vient d’être rappelée par différentes personnalités politiques au cours du POP MIND 2021.
Les transitions écologique et sociale ne pourront advenir que si les acteurs de la culture collaborent plus étroitement à l’élaboration des politiques publiques. Cette urgence de transversalité vient d’être rappelée par différentes personnalités politiques au cours du POP MIND 2021.
Les droits culturels mettent en travail la question de la diversité, la prise en compte du dialogue entre ce qui fait commun et ce qui nous distingue, nous singularise. La culture, considérée tant comme levier d’émancipation que comme vecteur de rencontre et d’échange, est propice à ouvrir des espaces d’expression et de partage et permettre une plus grande inclusion des personnes, de toutes les personnes. Qu’en est-il dans la réalité des projets et de nos démarches ? Comment réfléchir à la mise en place de ces espaces et de ces pratiques ?
Après deux jours de remue-méninges intensifs, et vingt-cinq ateliers au cours desquels ont été brassées les alternatives économique, démocratique, culturelle, environnementale, quelles perspectives dessinent la troisième édition de POP MIND ? Les participant·es ont été invité·es à dire leur ressenti et leurs souhaits pour la suite.
L’arrivée de grands groupes multinationaux dans l’économie du spectacle vivant n’est déjà plus une nouveauté. Cependant, ce phénomène connaît actuellement une forte accélération mais aussi une diversification de ses formes et de ses acteurs, à travers de nouvelles alliances entre capitaux privés et politiques publiques. Face à ce constat, il s’agit désormais de s’interroger sur les responsabilités collectives des acteurs et des pouvoirs publics pour construire de nouveaux modes de coopération et de gouvernance des projets culturels et artistiques et des mécanismes de régulation macro-économiques, propres à garantir les droits culturels des personnes.
Après un atelier autour des libertés dans l'espace public et un autre sur l'espace numérique, lors desquels nous avons souhaité partager et explorer un certain nombre d’expériences et d'alternatives, nous avons ici chercher à dresser ici un panorama des initiatives prises actuellement pour résister et dessinerons ainsi collectivement les contours de plans d’action nous permettant d’agir et « d’inverser la vapeur ».
Comment penser les modes de vie induits par le numérique à l’aune des droits humains ? L’histoire des droits humains continue de s’écrire et les défis du numérique constituent une occasion de penser à de nouvelles effectivités des droits, portées par des aspirations et des revendications des acteurs de la société civile. Le Pass Culture est une des illustrations récentes qui nous obligent à nous interroger. Il met sur la table les sujets d’émancipation, de concentration, d’accès, d’algorithme, de gestion des données des personnes, de responsabilité publique et citoyenne.
Alors que les tensions migratoires et sécuritaires ne cessent d’augmenter en Europe, cet atelier questionne l’accès au territoire européen pour les artistes venant d’ailleurs et la liberté de circulation d’artistes de pays tiers établis au sein de l’Union européenne. La mobilité des artistes, et des personnes en général, est au cœur d’un métissage qui fait la richesse culturelle de nos sociétés. De riches échanges sur les capacités et les modalités d’action des structures spécialisées dans l’aide à la mobilité internationale des artistes se sont déroulés. On remarque ainsi que les demandes de visa sont un enjeu crucial qui peut poser problème au champ culturel.
Plateau radios 2021
Emission spéciale par Radio Béton et Radio Campus Tours, en lien avec la Férarock et Radio Campus France.