Alors que les tensions migratoires et sécuritaires ne cessent d’augmenter en Europe, cet atelier questionne l’accès au territoire européen pour les artistes venant d’ailleurs et la liberté de circulation d’artistes de pays tiers établis au sein de l’Union européenne. La mobilité des artistes, et des personnes en général, est au cœur d’un métissage qui fait la richesse culturelle de nos sociétés. De riches échanges sur les capacités et les modalités d’action des structures spécialisées dans l’aide à la mobilité internationale des artistes se sont déroulés. On remarque ainsi que les demandes de visa sont un enjeu crucial qui peut poser problème au champ culturel.
La liberté de circuler est un droit humain, affirmé et protégé le plus souvent dans les constitutions nationales, notamment en France et en Europe voire internationales. De prime abord, on pourrait imaginer que l’espace public à l’usage de toutes et tous est égalitaire. Pour autant, de nombreuses femmes ne s’y sentent pas légitimes. Comment se manifeste le genre dans l’espace public ? L’espace public est-il plutôt vecteur d’égalité comme pourrait le laisser entendre sa définition ou reproduit-il les codes de domination sociale qui tendent à codifier la présence, la fonction, la circulation, la représentation (…) des femmes ?
Les acteur·rices culturel·les sont des résistant·es dans un système dominant. Ceux qui portent les valeurs de la dignité humaine, de la coopération, de l’économie sociale et solidaire, agissent sur leur territoire, déploient leur engagement sur le terrain et transforment la société à leur endroit.
Les acteur·rices culturel·les sont des résistant·es dans un système dominant. Ceux qui portent les valeurs de la dignité humaine, de la coopération, de l’économie sociale et solidaire, agissent sur leur territoire, déploient leur engagement sur le terrain et transforment la société à leur endroit.
De nombreuses initiatives artistiques, culturelles, associatives en France et en Europe encore trop discrètes ont des démarches diverses qui permettent de repenser comment on habite un territoire, les relations entre personnes, l’accompagnement des initiatives de jeunes adultes, dans une logique de coopération, de réseau, de formes de solidarité et de mutualisation.
Après deux jours de débats, quelle feuille de route nous donnons-nous collectivement pour défendre et mettre en œuvre les droits humains au niveau local, national et européen ? Quelles propositions et responsabilités en matière culturelle ? Comment les acteur·rice·s, les réseaux, les collectivités et les candidat·es au Parlement européen peuvent-ils répondre aux enjeux et défis que nous avons soulevés ?
La coconstruction de l’action publique émerge comme un processus revendiqué par les initiatives de la société civile, en particulier culturelles, pour renouveler et approfondir l’exercice démocratique. De multiples expériences sont menées au sein de systèmes territoriaux divers. Alors, des discours aux pratiques, qu’en est-il vraiment ?
Qu’est-ce qu’être indépendant pour un média aujourd’hui ? Qu’est-ce que ça implique et vers quoi allons-nous en terme de concentration des médias, qui rend l’indépendance si compliquée à obtenir ? Par ailleurs, l’indépendance s’envisage-t-elle également quand il s’agit de financements publics ? Quels sont au final nos moyens d’action ?
Face à une mondialisation néolibérale effrénée, replaçons l’économie au service de nos projets d’utilité sociale et de notre modèle spécifique entre redistribution et réciprocité, entre initiative citoyenne et dialogue avec la puissance publique ! Osons penser et organiser ensemble une alternative et une redistribution équitable au service de l’intérêt général ! L’Economie Sociale et Solidaire est assurément un maillon de la chaîne de protection de l’environnement, des droits et de la dignité humaine.
« Le travail n’est pas une marchandise » affirme la déclaration de Philadelphie. A l’heure d’une économie financiarisée et globalisée, imprégnée de croissance et de concurrence, plus que de respect des dignités et de justice sociale et où les protections sociales semblent se déconstruire, le travail décent promu en particulier par l’Organisation Internationale du Travail est-il encore d’actualité ? Les différentes orientations, lois et directives en France comme en Europe, modifient en profondeur les régulations du travail. C’est le sens même du travail qui paraît atteint. Quelles en sont les conséquences pour le travail et les personnes impliquées dans les initiatives citoyennes ? Peut-on encore parler de démocratie au travail et dans les entreprises ?
Plateau radios 2024

Une émission spéciale en 2 parties réalisée par Canal B et C-Lab pour la Ferarock.